Apollon archer sur son socle. Le dieu est représenté nu, dans une position de marche, avançant la jambe droite. Sa jambe gauche, légèrement fléchie vers l’arrière, devait reposer sur la pointe du pied.
La chevelure de la divinité est tressée et ramassée sur la nuque à l’exception de tresses, plus longues, tombant sur les épaules. Il est coiffé d’une couronne de laurier. Un baudrier traverse sa poitrine et retient un carquois maintenu dans le dos.
Ses bras sont légèrement pliés et écartés du corps. De sa main droite, Apollon tient une patère, de sa gauche, une gerbe végétalisée en argent.
L’emploi de l’argent pour la cet attribut questionne les archéologues: était-ce une volonté de mettre le bouquet en valeur ou s’agit-il d’une réparation antique?
Cette statuette, issu probablement d’un atelier thrace (sud-est des Balkans), est associée à deux autres statuettes d’un même laraire (autel domestique).
En savoir en plus:
- Cramatte, C., « Trois statuettes en bronze provenant de Nyon : un nouvel aspect de la vie religieuse dans la Colonia Iulia Equestris« , Annuaire d’Archéologie Suisse, Société suisse de préhistoire et d’archéologie, Bâle, 2009, vol. 92, p. 257-258, fig. 2, pl. 1.